Dans un pays de tradition arabo-musulmane comme le Maroc, quel est le comportement des étudiants universitaires par rapport à l'usage des substances toxiques ? L'étudiante marocaine, de part son niveau intellectuel, sa bonne insertion sociale et son éducation dans une société conservatrice est- elle à l'abri des conduites toxicomaniaques, vit-elle des expériences avec des produits toxiques comme un aspect de son 'émancipation ou alors est-elle susceptible de verser dans la pathologie toxicomaniaque ? C'est à partir d'une enquête basée sur un autffluestionnaire anonyme que nous avons tenté de répondre à ces questions. Nous dégageons dans un premier temps le pourcentage d'étudiantes qui ont consommé au moins une fois un produit toxicomanogène par comparaison au pourcentage d'étudiants masculins. Dans un second temps, nous repérons les taux d'abus de dépendances au sein de la populauon féminine. En nous intéressant à un échantillon de 250 étudiantes, notre étude s'attache à analyser les facteurs d'âge, de type d'études universitaires, de milieu socio-familial, de niveau socio-économique, d'événements de vie pouvant représenter des facteurs de vulnérabilité voire de risque dans ces conduites addictives.